Le traîneau à chien est-il un sport de glisse?

« On était tous aux anges[…] on remplissait notre noble et unique fonction dans l’espace et le temps, j’entends le mouvement. »

J. KEROUAC

Le mushing français et ses origines dans la contre-culture sportive

Plus haut, moins vite, moins fort

Just for fun or just for win ?

Le vainqueur et le finisher

Le « musher-trappeur », une espèce en voie de disparition

La figure de l’athlète

Des atouts et des enjeux

L’enlisement des fédérations sportives

Mixité et intergénération

La place du chien sportif

Lutter contre la privatisation des lieux de pratique

Esthétique de l’attelage : Une maison commune ?

En conclusion

  1. Le mushing s’est développé en France dans un esprit de contre-culture sportive.
  2. La compétition en traîneau s’est imposée petit à petit comme mode unique d’expression et d’existence de la pratique sportive en France depuis 30 ans.
  3. La relation très forte et positive qui lie les chiens et leurs mushers, fondement de la pratique sportive et de son intérêt, ne parvient pas à s’incarner en France autrement que sous l’angle de la compétition qui la détourne de sa valeur et de sa fonction de « qualité de la vie à conserver » pour servir uniquement une motricité mise en spectacle et en chiffres.
    -Le système de valeur du sport historique, issu de l’ère industrielle, est aujourd’hui inadapté aux enjeux environnementaux et sociétaux.
  4. Le mushing est porteur de valeurs d’entraide et de coopération.
  5. Le chien dans les sports de traîneau est regardé principalement à travers sa fonction d’attelage.
  6. Le bien-être du chien d’attelage est d’abord envisagé sous le prisme de la santé en vue d’une performance chiffrée.
  7. La relation à l’animal est un enjeu majeur. 60 % des espèces animales terrestre ont disparu en une décennie.
  8. La relation au chien est le pillier de la pratique est constitue »une maison commune » qui réunit les différents type de pratique d’attelage

Alain LORET– Génération Glisse « Dans l’eau, l’air, la neige…la révolution du sport des « années fun »- Editions Autrement-Série Mutations N°155-156-1995

Yves BESSAS– La glisse- FAYARD-1982

Panacée est la déesse de la thérapeutique, des médicaments, du traitement des maladies, elle se préoccupe de ce qu’il faut faire quand le mal est là. Hygiée incarne, quant à elle, l’attitude qui consiste à «  tout faire pour ne pas tomber malade. Elle s’intéresse à l’ordre normal, c’est-à-dire à notre moderne prévention » ( Marc Renaud, 1991). )

Dominique LESTEL-Les origines animales de la culture-Flammarion-2001

ÉTIQUETTES

CATÉGORIES

Les commentaires sont fermés.