Les chiens d’école de traîneau
Performants ou robustes? Il n’y a pas de mot pour représenter le type de chiens de traîneau présents dans les structures professionnelles. J’utiliserai donc le terme « chien d’école » en empruntant le vocable au monde de l’équitation. Dans les représentations du mushing, le chien d’école est plutôt regardé comme un « sous-chien de traîneau » car il ne rentre pas dans le modèle de la performance et de la compétition, qui reste le modèle dominant du système français […]
Le traîneau à chien est-il un sport de glisse?
« On était tous aux anges[…] on remplissait notre noble et unique fonction dans l’espace et le temps, j’entends le mouvement. » J. KEROUAC Le traîneau à chiens est-il un sport de glisse ? Pour beaucoup, la question ne se pose pas, c’est une évidence.Le traîneau à chiens permet au musher de glisser sur la glace ou la neige. Mais il ne s’agit là que d’une approche technique dans un but d’efficacité. D’autre part, cette glisse est […]
Le DIY (Do it yourself) et le mushing
Symptômes de ce qui semble être une dérive et une évolution mortifère, le mushing français se perd dans le consumérisme et les valeurs de la compétition. Ces deux tendances l’orientent vers la dépendance aux experts et vers l’entretien de valeurs d’opposition et de destruction symbolique de l’autre. Pourtant, il n’y pas si longtemps, le musher était un adepte du DIY (Do it yourself), construisant, rénovant, bricolant avec ses moyens et son réseau toutes sortes d’engins […]
Héritiers de l’Iditarod ou du docteur Delort ?
En 1952, en France, un médecin du Cantal sauve des chiens d’une expédition polaire et utilise leur capacité de travail en milieu difficile pour visiter ses patients dans la montagne cantalienne. Depuis 1973, l’Iditarod, la course mythique de chiens de traîneau, célèbre chaque année le sauvetage en 1925, par une chaîne de solidarité de mushers, d’une population d’Alaska que décimait la diphtérie. Ces deux évènements, distants dans le temps et l’espace ont des similitudes. Cependant, […]
chien guide, passeur et accordeur
La sensation est première. Souvent, nous refusons ce que nous venons de ressentir, au lieu de l’accueillir. Ce refus est une blessure que l’on s’inflige, que l’on masque de mille manières en ajoutant des couleurs, des strates à la sensation. Nous jugeons ce que nous ressentons et parfois nous jugeons l’autre présent à cet instant. Par tous ces ajouts, ces égarements, c’est la fuite qui s’exprime. Il faut donc revenir régulièrement à la vérité première […]